Aller au contenu | Aller au moteur de recherche
> Accueil > Thèmes > PAUVRETE : Conditions de vie, Mesure de la pauvreté, Politiques publiques, Populations > POPULATIONS : Enfants et jeunes (dont issus de l’aide sociale à l’enfance), Personnes handicapées, Familles, Femmes, Personnes sans-domicile, "Publics invisibles", Migrants et gens du voyage, Retraités et personnes âgées > Enfants et jeunes issus de l’aide sociale à l’enfance > Ruptures de parcours en protection de l’enfance : les préconisations du CESE
[4 juillet 2018] Saisi par le Premier ministre au mois de mars 2018, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié le 13 juillet 2018 un avis sur deux publics de la protection de l’enfance : les mineurs aux difficultés multiples, qu’aucune structure ne parvient à prendre en charge durablement, et les jeunes majeurs sortants de l’aide sociale à l’enfance (ASE) à 18 ans.
Accompagnement renforcé, travail plus synergique des partenaires, gouvernance au niveau local, aides aux jeunes majeurs : les propositions du CESE rapportées par Antoine Dulin ont pour ambition de réagir à un double constat paradoxal :
Il est demandé à ces jeunes davantage d’autonomie qu’aux autres jeunes de leur âge bien qu’ils disposent de ressources moindres (familiales, relationnelles, psychologiques, financières, sociales, etc.).
Malgré un investissement de la collectivité publique important (entre 50 000 et 100 000 € par an et par jeune), la prise en charge de ces publics est défaillante, engendrant souvent « une perte d’estime de soi pour les jeunes mais aussi pour les professionnels et les professionnelles qui les accompagnent ».
Le CESE pointe également une invisibilité, couplée à une méconnaissance statistique, de ces problématiques :
Les préconisations du CESE sont destinées à alimenter la future stratégie interministérielle (Solidarités-Santé, Justice) pour la protection de l’enfance et de l’adolescence (2018-2022). Le rapporteur appelle à ce que cette stratégie soit coordonnée à celle concernant la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes ainsi qu’à celle sur la parentalité.
Sans oublier les autres politiques publiques qui touchent à l’enfance et à la jeunesse : protection judiciaire de la jeunesse, éducation nationale, stratégie de santé (notamment psychiatrie), stratégie en faveur des personnes en situation de handicap, etc.
Une proposition de loi "visant à renforcer l’accompagnement des jeunes majeurs vulnérables vers l’autonomie" a été déposée le 13 juin 2018 à l’Assemblée nationale.
Cosignée par Brigitte Bourguignon, la présidente (LREM) de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Olivier Véran, le rapporteur général (LREM) de cette même commission, et environ 130 députés du groupe majoritaire, elle reprend en partie les proposition de l’avis du CESE.
Consulter la proposition de loi sur le site de l’Assemblée nationale
Mentions légales
¦
¦
Plan du site
¦